Que voir en Uruguay ?

Immersion entre nature et culture

A voir

Ressourcez-vous grâce aux bienfaits du vent marin de la microstation balnéaire de Punta Ballena. Ce minuscule village côtier, d’une beauté exceptionnelle, se situe dans le département de Maldonado, à environ 130 km de Montevideo. Il se distingue par la blancheur des demeures cubiques, imbriquées les unes sur les autres à même la roche. Le contraste entre la couleur de Punta Ballena et l’environnement qui l’entoure est absolument magnifique. D’ailleurs, cela ne vous rappelle rien ? Les villages insulaires grecs, évidemment !
Le fief a vraiment de quoi séduire jusqu'aux plus grosses fortunes du pays. Plusieurs d’entre elles y possèdent une résidence secondaire. L’ambiance est tout de suite tranquille, paisible même. Laissez-vous tenter par une escapade dans la nature environnante, les chemins au départ du village sont nombreux. Attention malgré tout, en cas de forts épisodes venteux, en particulier près des hauteurs.

A voir

Ce parc forestier représente un savoureux cocktail de nature préservée. Sa localisation idéale sur la côte Atlantique, offre l’embarras du choix entre les espaces verts de la réserve et les bandeaux sablonneux des plages. On nommera la Playa la Moza, la favorite des touristes qui y découvrent avec stupeur un jardin de roses proche de la mer. Sinon, pour une tout autre ambiance, la Playa del Barco, prisée par la jeunesse amatrice de surf 🏄🏼.

Concernant les animaux, là encore, le parc n’est pas en reste. Si les oiseaux ne tardent jamais à se faire entendre, les voisins pédestres se font généralement plus discrets. Les stars de Santa Teresa demeurent les capybaras. Ils représentent d’ailleurs la plus grande population de capybaras du pays. En parallèle, il n’est pas rare d’apercevoir une loutre joueuse ou un des très nombreux chevreuils qui peuplent les environs.

Ami.e.s voyageurs, découvrez sans plus attendre ce qui fait du parc Santa Teresa un incontournable naturel de l’Uruguay. D’autant plus que l’Histoire a su se frayer un chemin dans ces espaces. Pour le voir de vos yeux, partez à la recherche du fort historique de Santa Tereza, rigoureusement entretenu et surveillé par les forces militaires depuis sa construction en 1762. Si certains y voient un symbole de la puissance portugaise à l’époque coloniale, d’autres y salueront davantage l’effort architectural des constructeurs d’antan.

Parce que seuls les trésors finissent sous cloche de verre, ne manquez pas la serre du parc Santa Teresa. Celle-ci incube et protège des végétaux d’origine tropicale. D’une feuille à l’autre, vous aurez vite fait le tour du globe, car chaque continent détient une parcelle sous la serre. Dans le jardin tout proche, vous vous émerveillerez devant la sélection florale. Plus de 300 espèces de rosiers s’épanouissent dans ce petit paradis, et ce n’est qu’une portion des magnifiques végétaux qui vous attendent. Maintenant, assez parlé, à vous de jouer !

A voir

8 km, c’est tout ce qui sépare l’Isla de lobos de la côte Sud-Est uruguayenne. Dire que cet îlot platonique sera une découverte majeure de votre voyage serait bien exagéré. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’il ne mérite pas le coup d’œil.

Au loin, Lobos ressemble à une galette rocheuse posée sur l’horizon. Rien ne vient contrarier son relief longiligne, en dehors du phare blanc solitaire. Il faut le voir pour le croire, mais il mesure 59m de haut et il est encore en service. En tant que 3e plus haut phare du monde, celui-ci vaut définitivement le coup d’œil. Pas un bruit, en dehors du ressac 🌊… Quand soudain, les cris des lions de mer viennent percer l’horizon. Remarquez cette flopée de silhouettes empotées en pleine cohue ! Il y en a de partout.

À Lobos, plus de 250 000 phoques et 15 000 lions de mer se donnent la réplique. Selon la période, le littoral se transforme en nurserie, accueillant ponctuellement des milliers de petits dans ses piscines naturelles. En tant que résidents à l’année, difficile de faire mieux comme pouponnière. Les eaux sont riches et la chasse aux phoques – pour l’huile, entre autres – est interdite depuis des siècles.
Vous pourrez approcher les adultes depuis l’île, à condition d’être accompagné des guides-chercheurs présents sur place.

A voir

Infiniment éloignée des stations balnéaires populaires et des spots renommés, levez le voile sur l’un des secrets les mieux gardés d’Uruguay. De prime abord, dénicher ce hameau c'est comme trouver une oasis dans le désert. Sa localisation au milieu des dunes le rend difficilement accessible.
Cabo Polonio est un petit hameau, tant mieux pour cette fois. On ne voudrait pas que la foule le prenne d’assaut et détruise son authenticité. Seuls les voyageurs hors de sentiers battus auront vent de ce coin de pêcheurs. À Cabo Polonio, le confort moderne est un concept lointain. Oubliez l’électricité et même l’eau courante, ce qui ne signifie pas qu’on y vit mal pour autant ! Demandez aux familles de pêcheurs, ils n’en changeraient pour rien au monde. Les habitations, çà et là, semblent avoir atterri sur ce terrain au hasard. Comme un genre de méli-mélo au résultat étonnamment harmonieux.
Au contraire, dans ce modeste village bourré de charme, vous vivrez au rythme de la houle, le temps d’une journée ou deux. L’environnement naturel de Cabo Polonio est quasiment intact, expliquant pourquoi la faune maritime - comme les phoques ou les lions de mer - y a naturellement élu domicile 🦭. Nonchalants et communautaires, ils vous inviteront à lâcher prise au bord de l’eau.

A voir

Le charme du village typique et pittoresque, comme on en rêvait. En effet, derrière ce nom fier et charismatique, se cache l’âme de tout un pays. Pour la trouver, faufilez-vous sur les pierres chaudes des petites rues tortueuses. Protégés par l’ombre des arbres, plus hauts encore que les maisonnettes traditionnelles. Les buissons des cours intérieures s’invitent dans les rues, et gardent au frais les voitures anciennes. La ville est calme, sans jamais être ennuyeuse. Chaque rue a son cachet bien à elle et s’improvise musée de plein air, le temps d’une visite.

Les rues de la ville sont si belles, qu’on ne voudrait pas en oublier une seule ! Il n’en sera rien de la Rue des Soupirs, dont le nom, mélancolique à souhait, cache l’allée la plus ravissante de Colonia Del Sacramento. Certaines maisons et leurs arbustes en fleur vous emporteront en Grèce ou en Espagne. La paix ambiante vous suivra tout du long, sauf si l’un des cafés ou restaurants arrive à vous extirper de votre bulle. Ce qui est fort probable.

À Colonia del Sacramento, tous les chemins mènent à la Plaza Mayor. Ce carrefour stratégique pourra vous servir de point de repère pendant votre visite. Une fois que vous serez rassasié de jolies pierres, arrêtez-vous sur un banc ombragé pour admirer son beau phare blanc.

Le phare vous donnera peut-être envie d’aller jeter un œil du côté de baie. Rien d’extraordinaire à voir de ce côté, et encore moins à faire. À en juger par sa couleur marron, l’eau semble avoir été remuée par tous les animaux de la région. Peut-être que le vent du large, vous consolera de cette vue, bien moins idyllique et agréable que celle de la ville. Quoique... Être au bord de l’eau, là où la verdure abonde, pour admirer le coucher de soleil en sirotant un café… Cela fait toujours son petit effet.

A voir

Ajouter une nouvelle capitale du monde à son « tableau de chasse » est toujours une victoire pour un voyageur. Montevideo, la capitale portuaire de l’Uruguay, ne fera pas exception. Aussi, parce que la ville se distingue clairement des autres capitales d’Amérique latine. À commencer par le charme ambiant de la Ciudad Vieja.
Remarquez la symbiose entre le charme des bâtiments historiques et l’élégance des maisons de luxe. L’architecture d’Amérique latine est complexe. Les bâtiments transpirent chacun à leur manière, les époques coloniales. La Ciudad Vieja n’est pas grande, pourtant, elle retiendra la majorité de votre temps passé dans la capitale. La vieille ville est ponctuée de placettes au détour de ses adorables ruelles… Les cafés, théâtres, musées et galeries d’Art s’y concentrent presque tous. C’est donc le quartier à privilégier pour prendre une grande bouffée culturelle.

Je vous recommande le Museo del Gaucho, très complet et didactique. Ainsi que le Museo et le Jardin botanique de Montevideo. Celui-ci offre une superbe vision de la végétation du pays et une immersion dans différents écosystèmes assez remarquables 🌿.
Ne vous arrêtez pas là ! Il y a également le Palais Taranco qui abrite les superbes pièces du Musée des arts décoratifs. Beaucoup d’entre elles ont traversées les frontières – et les océans – pour arriver jusqu’ici. Vous verrez, la surprise est garantie !

En plus de l’Art et de l’architecture, la vieille ville vous immergera dans les moments de vie quotidienne de Montevideo. À commencer par les marchés, bouillonnants ou bucoliques, ils offrent une agréable parenthèse d’authenticité à votre excursion.

Pour se faire, le Mercado del Puerto, célèbre dans tout l’Uruguay pour sa gastronomie 100% uruguayenne. Déguster les spécialités nationales, la street-food généreuse et les créations du moment. Les odeurs de cuisson n’ont rien d’incommodant, au contraire ! Les plus gourmands n’hésiteront pas à faire des dégustations à l’aveugle, pour se laisser surprendre par les saveurs insoupçonnées du pays.

Après cela, troquer la vieille ville pour la nouvelle. Débutez la transition par la plaza de Independencia, un repère sacré pour la ville entière. D’autant plus que le célèbre – et photogénique au possible - Palacio Salvo y fût édifié en 1920. Vus d’en bas, les 27 étages du bâtiment tranchent radicalement avec l’architecture environnante - et l’Amérique latine au sens large appuie davantage cette rupture, mais n’empêche pas le Palacio Salvo d’irradier de beauté.
Les connaisseurs reconnaîtront en ses murs un savant mélange de styles. Effectivement, on remarque les influences gothiques, néo-classiques et Renaissances sur la façade et à l’intérieur de l’édifice. Le mélange est subtil, équilibré et la splendeur finale fait l’unanimité.

Enfin, capitale portuaire oblige, rejoignez le sud de ville pour atteindre la Rambla et les longues étendues de sable. La Rambla de Montevideo est une version uruguayenne de notre Promenade des Anglais niçoise. Ici, même principe, promenez-vous le long de la plage, au rythme des locaux et des touristes détendus. Concernant les plages, l’avantage est qu’elles sont nombreuses, Pocitos Beach, Honda Beach ou encore Carrasco… Vous aurez l’embarras du choix.

A voir

Avec ses superbes plages, sa mer tranquille et surtout peu profonde, il n’en fallait pas plus à Punta del Este pour mettre tout le monde d’accord ! Sa plage la plus connue, du nom de Brava, est paradoxalement appréciée pour ses vagues fortes, vigoureusement brassées par le vent 🌊.
Pour aller encore plus loin, la station balnéaire à mettre en avant son patrimoine naturel et culturel. Un joli mélange pour les visiteurs, qui profitent ainsi de l’artisanat traditionnel uruguayen, mêlé aux réalisations plus modernes. Voilà pourquoi, Punta del Este est la détentrice de « La main » ou « les doigts », une célèbre sculpture, représentant des doigts géants, ensevelis dans le sable. S’agit-il d’une version sud-américaine de la vanité ? À vous de le découvrir.
Les restaurants foisonnent, sublimant les spécialités du pays et plus encore. Les nombreux bars et établissements de nuit se chargent d’assurer l'animation de la vie nocturne. Enfin, pour une parenthèse au plus proche de la biodiversité, prenez la direction de l’Isla de Lobos. Un modeste îlot qui, en plus de détenir le 3e plus haut phare du monde, abrite des centaines de milliers de phoques et lions de mer.

A voir

La phonétique rythmée de « Tacuarembo » annonce, en un claquement de lèvre, l’aventure qui vous attend. Notamment, car la ville est le fief du tango et de la culture gaucho. Pour la rejoindre, rendez-vous dans le département de Rivera, à une centaine de kilomètres de la ville du même nom.
Que verrez-vous à Tacuarembo ? Pour commencer, le totem Hongo de Tacuarembo, un colosse emblématique aux airs de soucoupe volante. Le Hongo est en réalité un mémorial pour les victimes d’Hiroshima et Nagasaki de 1945. Vous le reconnaîtrez de loin, tant son envergure est monumentale. Toute la ville en est fière et ne manque pas une occasion de le mettre sur le devant de la scène.

À l’arrivée du printemps – début mars, généralement – Tacuarembo accueille le festival de la Patrie Gaucho. L’occasion idéale pour vous imprégner des traditions locales et des coutumes, parfois très anciennes, d’Amérique du Sud. Amusez-vous lors des parades et défilés qui circulent à travers la ville. Vous remarquez comme les gardiens de troupeaux sont mis à l’honneur, en raison de leur participation décisive durant les guerres d’indépendances qui sévirent au XIXe siècle.

Pour vous mettre totalement dans le bain culturel, je vous recommande le Museo del Indio y del Gaucho. Un nom assez transparent sur l’objet de ses expositions. Entre ces murs, vous remonterez le temps au plus proche des habitants de Tacuarembo, grâce à de multiples objets essentiels du quotidien. Vous en apprendrez également sur la population originelle de cette terre, tragiquement disparues à cause des épidémies de varioles qui ont suivi l’arrivée des conquistadors dans la région.
En fin d’après-midi, rejoignez les rives du Lac de la Jeunesse pour admirer la splendeur naturelle qui le borde. Vous verrez comme la végétation est dense et colorée en toute saison, c’est magnifique. Puis, choisissez le spot parfait à proximité de l’eau pour ne manquer aucun rayon du coucher de soleil ☀️.