Que voir, que faire à Venise ?
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Incontournable


Piazza San Marco
Incontournable, unique (à Venise toutes les places sont des campi, seule Saint-Marc est une piazza), cette place mythique fut le siège du pouvoir économique, politique et religieux, abritant les plus prestigieux édifices de la ville, la basilique Saint-Marc, le palais des Doges, les Procuratie Vecchie et Nuove, l’aile napoléonienne, reconnaissables à leurs interminables arcades, sans oublier la tour de l’Horloge et les colonnes de la Piazzetta…
Il suffit de grimper au sommet du Campanile pour prendre la mesure de ce décor de théâtre ;et avant de quitter la scène, on s’arrêtera dans l’un des cafés historiques de la place, même si cela coûte très cher. Car c’est le spot idéal pour assister au spectacle : le Florian, fondé en 1720, que fréquentait Carlo Goldoni ou Giacomo Casanova, le Quadri, inauguré quelque cinquante ans après, où défila la crème des auteurs du XIXe siècle.
Basilica di San Marco
Devant la basilique, érigée au XIe siècle pour accueillir les reliques de saint Marc rapportées d’Alexandrie en 828, on est comme transporté dans un conte des Mille et une Nuits. Les cinq dômes, les ors et les marbres polychromes de la façade évoquent déjà les fastes de l’Orient… ce que confirment les 4 000 m2 de mosaïques à fond d’or (XIe-XIVe s.) de l’intérieur composant une gigantesque bible illustrée.
Le pavement avec ses motifs géométriques et ses figures animales pourrait rivaliser avec les plus beaux tapis d’Orient tandis que la Pala d’Oro, un retable d’or des Xe-XIVe siècle, chef-d’œuvre d’artisans byzantins, brille de mille feux avec ses quelque 2 000 pierres précieuses et 250 émaux cloisonnés. Le trésor (le Tesoro), lui aussi, a des parfums d’Orient puisqu’il réunit des objets parvenus à Venise après le sac de Constantinople, la capitale de l’Empire byzantin, en 1204. Et, même les chevaux de Saint-Marc, en bronze, qui ornaient l’hippodrome de Constantinople, furent une prise de guerre des Croisés !
Palazzo Ducale
Ce très élégant palais de marbre rose, véritable dentelle de pierre, n’était à l’origine qu’un massif château fort en bois qui périt dans les flammes ! Ce n’est qu’à partir du XIVe siècle, quand il devient la « maison des Doges » – ceux qui gouverneront la Sérénissime pendant près de 1 000 ans –, qu’il est reconstruit en style gothique fleuri et bénéficie d’un programme décoratif exceptionnel, avec des fresques à la gloire de la Sérénissime, de ses conquêtes en mer et sur terre et de ses institutions.
La visite commence par le second étage, auquel on accède par la Scala d’Oro. Cet escalier conduit aux appartements du doge et à un dédale de salles qui témoignent des arcanes du pouvoir vénitien. On rejoint l’immense salle du Grand Conseil, qui accueillait les réunions de la magistrature suprême : elle est ornée d’une immense composition du Tintoret, Le Paradis (7 m x 22 m).
On s’enfonce ensuite dans les Prisons, de sinistre mémoire, par le pont des Soupirs, ainsi baptisé à l’époque romantique en référence aux soupirs que poussaient les condamnés qui le traversaient. Un escalier de service relie les pozzi (puits) au rez-de-chaussée aux piombi (plombs), situés sous les toits, où fut enfermé le célèbre Casanova ! Après la cour intérieure et sa Scala dei Giganti, où était intronisé le doge, on quitte le palais par l’entrée d’honneur en traversant le portique Foscari et la Porta della Carta, couronnée par le lion ailé, symbole de Saint Marc et de Venise.
Le Rialto
C’est le quartier le plus ancien de Venise : le petit village de Rivoaltus (rive haute) est mentionné dès le IXe siècle. Il deviendra le Rialto deux siècles plus tard, et dès lors le cœur de la vie marchande de la cité. S’y développent les marchés de gros et de détail, les échoppes d’épices et de soie rapportées d’Orient, s’y installent l’administration fiscale, les organismes chargés de réglementer les métiers et corporations… Il est encore aujourd’hui le siège du principal marché de Venise.
Le pont en pierres blanches, peut-être aussi célèbre que le pont des Soupirs, est venu remplacer à la toute fin du XVIe siècle plusieurs structures en bois successives, qui n’avaient résisté ni au poids des foules ni aux incendies plutôt dévastateurs dans la Sérénissime. L’architecte, au nom prédestiné, Antonio da Ponte, dessina ce pont en forme d’accent circonflexe, assez haut (7,50 m) pour permettre le passage des galéasses, dont le très célèbre Bucentaure, la galère d’apparat des doges. Très belle vue sur le Grand Canal depuis le pont.
Pour vivre comme un Vénitien (et accessoirement pour échapper à la foule), levez-vous tôt afin d’arpenter les allées des marchés sur les quais autour du pont : l’Erberia (fruits et légumes) et la halle de la Pescheria (poissons). L’occasion de voir aussi les petits bateaux de la lagune (topi et bragozzi) qui viennent livrer leurs denrées, comme les petits artichauts violets et les piments de l’île de Sant’Erasmo.
Collezione Peggy Guggenheim
Amateurs d’art contemporain, soyez comblés ! Le Guggenheim est l’un des plus importants musées italiens pour l’art européen et américain du premier XXe siècle. Posé au bord du Grand Canal, le palais Venier dei Leoni surprend par sa blancheur immaculée mais surtout parce qu’il est tronqué, sa construction s’étant arrêtée après le premier niveau ! Un cas unique sur le Grand Canal. Le palais, édifié au XVIIIe siècle pour la puissante famille Venier, est connu pour avoir appartenu à l’excentrique esthète américaine Peggy Guggenheim, qui y installa dans les années 1950 sa formidable collection d’art moderne, très axée sur le surréalisme (avec des œuvres de Magritte, Klee, Dalí…) et l’expressionnisme abstrait américain – la galeriste avait repéré très tôt le travail des Kooning, Rothko et autre Pollock dont elle avait acquis de nombreuses œuvres.
Un an après la mort de Peggy en 1979, la fondation Solomon R. Guggenheim, héritière de ses biens, ouvre la Collezione Peggy Guggenheim et continue depuis à l’enrichir.En 2012, Hannelore et Rudolph Schulhof ont légué une partie de leur collection au musée : ainsi 80 œuvres d’art italien, européen et américain de l’après-guerre (Burri, Kiefer, Dubuffet, Calder…) agrémentent désormais le fonds ! On finit la visite par l’agréable jardin, où sont exposées les sculptures (Giacometti, Arp, Marini, Kapoor…).
L’Accademia
Le complexe monumental des Gallerie dell’Accademia occupe l’ancienne Scuola Grande di Santa Maria della Carità, l’une des plus vieilles confréries de la ville (XIIIe siècle), l’église Santa Maria et le couvent des chanoines du Latran. Depuis 1817, le public peut y découvrir la fine fleur de la peinture vénitienne. Des primitifs aux artistes de la Renaissance, sans oublier les peintres du Settecento [le XVIIIe siècle], tous les grands maîtres y sont exposés : Paolo Veneziano, Giovanni Bellini, Gentile Bellini, Carpaccio, Titien, Véronèse, le Tintoret, Tiepolo ou encore Longhi…
Il faut dire que la Cité des Doges attira en nombre les artistes entre le XIVe et le XVIIIe siècle, car les institutions et les riches patriciens commandaient à tout-va afin d’illustrer leur gloire et leur réussite. Au fil du temps et des donations, les espaces d’exposition se sont agrandis. De gros travaux de mise aux normes sont en cours depuis 2005 ; ils ne devraient pas être achevés avant 2020…
Le Grand Canal
On compare souvent Venise à un poisson dont la queue serait le sestiere de Castello, la tête Cannaregio et sa longue arrête le Grand Canal. Ce dernier partage en effet la ville en deux (3 sestieri d’un côté, trois de l’autre) dessinant un large S inversé qui court sur 4 km. Cette voie d’eau, dont la largeur peut atteindre jusqu’à 70 m, est bordée d’une suite ininterrompue de palais (on en compterait plus de 200 construits par les grandes familles patriciennes) et d’églises (une bonne quinzaine).
Le Grand Canal n’est franchissable à pied qu’en quatre endroits, grâce aux ponts de la Costituzione (Piazzale Roma), des Scalzi (devant la gare), du Rialto et de l’Accademia. Mais on peut aussi le traverser pour une petite pièce grâce aux traghetti, ces gondoles collectives où l’on voyage debout, en compagnie des Vénitiens. La meilleure façon de profiter du spectacle (et la plus économique) est d’emprunter la ligne 1 du vaporetto de la gare à la place Saint-Marc. Quelques édifices importants : la Ca’ Vendramin Calergi, où s’éteignit Wagner, la baroque Ca’ Pesaro avec ses bossages en pointes de diamant, puis la délicate Ca’ d’Oro, qui fait écho à l’architecture gothique du palais des Doges, la Ca’ Foscari, dans la courbe du Canal, une position privilégiée, et la Ca’ Rezzonico, siège du musée du XVIIIe siècle, faisant face au Palazzo Grassi, dernier des grands palais construits sur le Grand Canal, et le palais tronqué Venier dei Leoni.
À ces palais majestueux s’ajoutent aussi les entrepôts, témoins de l’époque où Venise accueillait des marchands et négociants du monde entier : le Fondaco dei Turchi [l’entrepôt des Turcs], devenu Museum, de style vénéto-byzantin, et le Fondaco dei Tedeschi [l’entrepôt des Allemands], du XIIIe mais reconstruit en 1508, qui accueille désormais un centre commercial de luxe.
Basilica di Santi Giovanni e Paolo
Les ordres mendiants ont laissé à Venise deux grands sanctuaires gothiques : les Frari, dans le sestiere de San Polo, sanctuaire des Franciscains, et Santi Giovanni Paolo, dans le sestiere de Castello, que bâtirent les Dominicains du XIIIe au XVe siècle. Elles rivalisent en taille et en richesses artistiques, s’arrogeant toutes deux le titre de « panthéon » de Venise. Derrière une haute façade, plutôt sobre, tout en briques roses ourlées de blanc, s’ouvre sur une immense basilique de plus de 100 m de long et 32 m de haut. Santi Giovanni e Paolo (ou San Zanipolo en dialecte vénitien) abrite pas moins de 25 tombeaux de doges ainsi que des monuments aux gloires vénitiennes, dus aux ciseaux des plus grands maîtres de la statuaire, comme le monument au doge Tommaso Mocenigo ou celui de Sebastiano Venier.
L’église conserve aussi la plus importante collection vénitienne de Véronèse dans la chapelle du Rosaire (à gauche du maître-autel) et quelques chefs-d’œuvre de la peinture italienne : Polyptyque de saint Vincent Ferrier, de Giovanni Bellini (deuxième autel sur la droite), La Distribution d’aumônes de saint Antoine (1542) de Lorenzo Lotto (à droite du chœu).
Scuola San Giorgio degli Schiavoni
Ce petit bijou compte rarement parmi les incontournables de la ville, pourtant c’est notre coup de cœur absolu. Au détour d’une ruelle, derrière une façade blanche se cache une confrérie « mineure », fondée en 1451 par des marins, artisans et armateurs dalmates installés à Venise, qui s’orne d’un cycle éblouissant de Carpaccio. Au tout début du XVIe siècle, la confrérie reçoit un don très précieux du patriarche de Jérusalem : les reliques de leur saint patron, saint Georges. Pour la décoration intérieure, elle fait appel à Vittore Carpaccio. Alors à l’apogée de sa carrière, le peintre va réaliser, entre 1502 et 1507, neuf toiles sur la vie de Georges, Tryphon l’Enfant et Jérôme le Sage, les saints protecteurs des Dalmates, faisant preuve de tout son talent de narrateur.
Incontestablement, la toile la plus célèbre est le Saint-Georges terrassant le dragon : un magnifique chevalier à la chevelure blonde se rue, lance en avant, sur un effrayant dragon pour sauver la fille du roi promise au sacrifice. Le paysage, malgré de beaux palais, est macabre avec ses cranes et restes humains jonchant le sol, en fort contraste avec l’épisode suivant, Le Triomphe de Saint-Georges : le saint achève le dragon dans un décor chatoyant aux accents orientaux (remarquez la vivacité des costumes des spectateurs). Avec la Vision de Saint-Augustin, Carpaccio s’inscrit totalement dans son temps : il reproduit avec une grande minutie le bureau d’un humaniste cultivé et raffiné de l’époque, passionné de lecture, astronomie, de sculpture et de musique.
Le Ghetto
Le plus vieux ghetto du monde se niche au nord de Cannaregio, hors des sentiers battus et des itinéraires touristiques. Il y règne une atmosphère toute particulière, chargée en émotion, et un calme que l’on ne retrouve nulle part ailleurs à Venise. C’est par décret, en 1516, que la Sérénissime République assigne les juifs à résidence dans cette partie de la cité, un îlot qui n’est relié au reste de la ville que par deux accès, dont les portes seront fermées le soir. Le quartier est désigné sous le nom de « Ghetto » à cause de fonderies (geto ou gheto en vénitien) présentes tout autour. Il est constitué de trois parties distinctes : le Ghetto Nuovo, auquel vient s’ajouter, au gré des vagues d’immigration, le Ghetto Vecchio (1541) puis le Ghetto Nuovissimo (1633). La densité démographique y est telle — on comptera jusqu’à 5 000 habitants au tournant du XVIIIe siècle — qu’il faut construire des maisons plus élevées qu’ailleurs : elles comptent ici de six à neuf étages. Les portes du Ghetto seront abattues en 1797 sous l’occupation française, mais ce n’est qu’après l’Unité italienne que les juifs obtiendront les mêmes droits que les autres sujets… En 1938, le régime fasciste promulgue les lois raciales et procède à la déportation en camp de concentration de 246 juifs vénitiens, dont seuls huit réchapperont. En témoignent une plaque avec le nom des victimes et l’émouvant monument à la Shoah sur le Campo del Ghetto Nuovo, œuvre d’Arbit Blatas. Visiter le musée d’Art juif (très belles pièces d’argenterie) et les synagogues qui étaient logées, faute de place, au dernier étage des immeubles d’habitation. Sur les neuf qui existaient en 1719, il n’en reste que cinq aujourd’hui : la Schola Grande Tedesca (1527), la plus ancienne ; la Schola Canton (1532) à l’incroyable décoration baroque ; la Schola Italiana (1575) ; la Schola Levantina et la Schola Spagnola (ou Ponentina) — la plus grande des synagogues vénitiennes —, toutes deux plus richement décorées que les précédentes.
Scuola Grande di San Rocco
Fondée en 1478, la plus opulente des scuole (confréries) de la Sérénissime est placée sous le patronage de saint Roch, le protecteur des pestiférés, particulièrement vénéré à Venise. Elle tire sa renommée de l’impressionnant cycle du Tintoret, l’œuvre de toute une vie : dès 1564, le peintre, lui-même membre de la confrérie, travailla en effet pendant 23 ans à la réalisation d’une soixantaine de toiles, qui habillent murs et plafonds. Il est conseillé d’effectuer la visite cette scuola dans l’ordre de réalisation des peintures : on commencera donc par l’étage et la salle de l’Albergo, où se réunissaient les instances de direction de la confrérie. Le Tintoret y dépeint la Passion du Christ, notamment la Crucifixion, immense, qui occupe tout le mur face à l’entrée de la salle (5 m de haut par 12 m de long). Dix ans plus tard, l’artiste s’attaque à la très longue salle capitulaire, où il illustre le Nouveau Testament (sur les murs) et l’Ancien Testament, et notamment l’Exode (au plafond). À partir de 1582, le Tintoret achève son œuvre par les toiles du rez-de-chaussée qui représentent la vie de la Vierge et l’enfance du Christ. La Circoncision, datée de mai 1587, marque la touche finale de cette œuvre pharaonique.
Les îles
Une petite balade en vaporetto (ligne 12, départ des Fondamente Nove au nord de Canareggio) s’impose pour visiter le chapelet d’îles qui s’égrènent au nord de Venise. Murano et Burano sont célèbres dans le monde entier pour leur artisanat élevé au rang d’art majeur : le travail du verre pour la première, la délicate dentelle pour la seconde.
Murano, la plus grande des îles de la lagune, accueille les fours des maîtres verriers depuis le XIIIe siècle quand ils sont contraints de quitter Venise, où les incendies font des ravages. On peut visiter certains ateliers afin de découvrir le soufflage du verre et surtout le Museo del Vetroriche de quelque 4 000 pièces. Petit détour à Santa Maria e San Donato, l’une des plus anciennes églises de la lagune (XIIe siècle), dont la délicate abside se mire dans les eaux du canal : le pavement en mosaïque de marbre, d’inspiration byzantine, est une pure merveille.
Deuxième arrêt à Torcello, la plus mystérieuse et la plus calme des trois îles majeures. Il faut dire qu’elle compte moins de 20 habitants ! Elle séduit par sa cathédrale Santa Maria Assunta, vestige de son prestigieux passé, couverte de mosaïques des XIe-XIIIe siècle.
Enfin, dernier arrêt à Burano et explosion de couleurs. Ici, les petites maisons qui s’alignent le long des canaux ravissent par leur palette de peinture : on raconte que les pêcheurs les peignaient de couleur vive pour les repérer dans la brume ! Elle a attaché son nom à la dentelle à l’aiguille depuis le XVIe siècle. Si l’on ne croise plus de dentellière penchée sur son ouvrage devant le pas de sa porte, on visite le petit musée de la dentelle pour en savoir plus sur l’histoire et les techniques de cet art que la France tenta de copier sous Louis XIV…
Tous les lieux d'intérêt et paysages
Incontournable


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Piazza San Marco
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Basilique Santa Maria della Salute
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Lido
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Palais des Doges
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Burano
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Murano
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Collection Peggy Guggenheim
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Ca' d'Oro
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Île de San Giorgio Maggiore
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Ca' Pesaro
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Scuola Grande de San Rocco
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Le Rialto
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Torcello
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Gallerie dell'Accademia de Venise
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Pont de l'Académie
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Palais Contarini del Bovolo
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Punta della Dogana
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Le Palais de Grassi
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San Michele
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Les Giardini à Venise
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Basilique San Zanipolo
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Campo San Polo
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Église Santa Maria del Giglio
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