Jour 1 – Vol Milan – Doha – Singapour – Denpasa

Après avoir laissé la voiture au parking longue durée de l’aéroport de Milan – Malpensa, le long voyage commence. Un premier vol de 6h conduit jusqu’à Doha, capitale du Qatar. 6h qui passent vite puisqu’il n’y a qu’à se laisser vivre, au gré des repas, des films, des jeux, de la lecture. C’est le sas de décompression entre la course de la vie quotidienne et le dépaysement des vacances. La mise en bouche en quelque sorte !

Premier arrêt à Doha. Il suffit de regarder par le hublot pour se dire que l’Europe est déjà bien loin : du sable à perte de vue. A la descente de l’avion, la chaleur est suffocante. 37°C en pleine nuit ! Cela parait à peine croyable qu’il puisse faire aussi chaud. On aimerait trainer un peu dehors pour bien mesurer la pleine consistance de cette fournaise, mais les autorités Qatari ont vite fait de canaliser les voyageurs vers les salons de transit climatisés, où là, par contre, la veste est absolument obligatoire !

L’escale permet de se dégourdir les jambes. Le spectacle est autour de soi. Il n’y a qu’à regarder défiler les hommes d’affaires en tenue blanche impeccable, les femmes voilées et gantées, toute de noir vêtues de la tête aux pieds, les voyageurs en provenance du monde entier.

Il faut savoir qu’une escale longue durée donne droit à un repas gratuit dans l’aéroport. Présentez vos billets d’avion à la caisse de la cafeteria et on vous donne un ticket pour une boisson si vous ne faites que passer, ou pour un menu complet si vous êtes en transit pour plusieurs heures. Les salons mettent également à disposition des postes avec internet gratuit ainsi que des jeux pour les enfants. De quoi regretter que l’escale soit déjà finie !

Le trajet suivant dure 11h30, dont 1h30 d’arrêt à Singapour. Cette courte pause est à peine suffisante pour descendre de l’avion, passer de la porte de débarquement à la porte d’embarquement en foulant l’épaisse moquette d’un couloir somptueux, puis remonter dans l’avion. Juste de quoi prendre conscience que l’aéroport est immense et luxueux.

Le décalage horaire, les repas qui se succèdent, font que la notion de jour perd tout son sens. L’avion atterrit néanmoins à Denpasar et c’est maintenant que l’aventure commence ! Les formalités s’enchainent rapidement : récupération des bagages, passage en douane. Le moment est venu de changer un peu d’argent pour survivre pendant cette première soirée à Bali. 500 000 Rp devraient suffire. Il y a deux solutions : soit vous utilisez le distributeur automatique de l’aéroport qui accepte les cartes de crédit visa et mastercard, soit vous vous rendez auprès des nombreux bureaux de change qui vous tendent les bras dans le couloir qui fait suite au passage en douane.

Pour se rendre à l’hôtel, le plus simple est le taxi. La station est située à la sortie de l’aéroport. Présentez-vous au guichet, on vous fait payer par avance le prix de la course et un chauffeur vous est attribué. Prenez soin de préparer un bout de papier sur lequel vous notez l’adresse de votre destination, cela évite toute ambiguïté. Sauf si vous êtes parfaitement à l’aise en anglais ou en bahasa indonesia, n’hésitez pas non plus à vous faire écrire le montant à régler car après plus de 24h de voyage, les différences entre fifty thousand, fifteen hundred thousand, one hundred fifteen thousand deviennent très subtiles !

La plupart des taxis peuvent accueillir cinq personnes avec leurs bagages, en plus du chauffeur.
La durée du trajet en taxi est très variable selon le moment de la journée. Kuta est une ville très embouteillée, surtout en soirée. S’il y a de la circulation, le chauffeur l’évite en faisant de nombreux tours et détours et en empruntant un labyrinthe de petites ruelles obscures et défoncées. C’est au moment où vous vous dîtes sérieusement « mais où est ce qu’il nous emmène ? » que votre chauffeur vous annonce avec un grand sourire que vous êtes enfin arrivés. Avant de repartir, Il s’assure que vous êtes bien au bon endroit et que votre réservation par téléphone a bien été prise en compte.

Lorsqu’on passe la porte de l’hôtel, on pénètre dans un autre monde. On laisse de côté l’agitation de la grande ville balnéaire, pour se retrouver dans une atmosphère paisible et méditative à l’image du maître des lieux. Les chambres ne sont pas climatisées mais les flap flap garantissent un peu de fraicheur et éloignent une partie des moustiques.

S’il vous reste encore un peu de courage, vous trouverez très facilement de quoi manger dans les parages. Au gré de votre inspiration (en prenant une fois à droite puis une fois à gauche !), vous tomberez immanquablement sur des petits supermarchés ouverts très tard, ou sur la multitude de restaurants qui vous proposent tout type de menus pour des sommes souvent modestes.

C’est votre première sortie en ville alors ouvrez l’œil : regardez sérieusement où vous mettez les pieds car les trottoirs de Kuta sont plein de trous qui communiquent directement avec les égouts. Ce serait dommage que le voyage se termine ici !