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Des collines ondulées blondes et vertes, piquetées de cyprès alignés droits comme des i, plantées d’oliveraies et de vignobles et ponctuées de bourgs perchés en vigie sur la campagne ou d’abbayes millénaires : voilà la Toscane et ses paysages de carte postale. On en oublierait presque les plages de sable fin le long de la mer Tyrrhénienne et des îles de l’archipel toscan, et les montagnes escarpées des Alpes apuanes, célèbres pour leur marbre immaculé.
La Toscane, c’est aussi une myriade de villes médiévales, qui ont fait, bien avant d’autres, l’expérience de la république, affirmant haut et fort leur indépendance politique et économique dès le XIIe s. On le lit, entre autres, dans l’architecture, chacune de ses villes disposant d’un palais communal, symbole de la puissance de la cité-État, de fortifications, de tours rivalisant de hauteur et de palais prestigieux… Ce sont de grandes familles de marchands et d’artisans, organisés en arti (sorte de corporations), qui rayonnent dans l’Europe entière et en Méditerranée ; ce sont aussi des banquiers qui financent les rois de la chrétienté, comme les Médicis, une famille qui présidera au destin de Florence pendant des siècles. Ce seront aussi des mécènes avisés, tel Laurent le Magnifique, appelant artistes, architectes et lettrés de toute l’Italie pour embellir leur cité. Foyer de l’humanisme et de la Renaissance, berceau de la langue italienne, patrie de Dante, Pétrarque, Boccace (les « trois couronnes de la littérature »), la Toscane – et sa capitale régionale Florence, classée à l’Unesco – est une telle somme de trésors artistiques qu’on est parfois saisi de vertige dans leur contemplation.
Voici quelques-unes de ses richesses !
Le conseil de Maéva
Privilégiez le printemps et l’automne, un peu moins fréquentés, et planifiez à l’avance vos visites sur le site officiel des musées nationaux florentins.
Véritable musée à ciel ouvert, la capitale de la Toscane est le berceau de la Renaissance : sous les Médicis, et notamment Laurent le Magnifique, elle connaît un âge d’or artistique. Peu de villes au monde connaissent une telle densité d’œuvres d’art au m2. À chaque coin de rue, une église, des palais, des musées d’une telle richesse qu’il vous faudra choisir pour ne pas être pris de vertige. Assurément, comme Stendhal, vous pourriez vivre à Florence « ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les beaux-arts et les sentiments passionnés ». Pas étonnant donc que la cité du Lys, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour son centre historique, attire plus de 10 millions de visiteurs par an, dont 2 millions au musée des Offices ! N’hésitez donc pas à vous écarter des sentiers battus, à vous perdre dans les rues moins fréquentées, à franchir le fleuve pour découvrir l’Oltrarno, la rive gauche, où vit encore une Florence plus populaire, ou encore à vous arrêter dans un café pour découvrir l’art de vivre à la Toscane.
Le conseil de Maéva
Réservation obligatoire pour accéder aux fresques de Piero della Francesca (à la billetterie ou par Internet. La visite dure 30 min. Pour faire durer le plaisir, poursuivez le voyage jusqu’à Monterchi, à seulement 30 km à l’est : le musée recèle une surprenante Madonna del Parto, représentant une Vierge enceinte, la main posée sur son ventre.
Ne serait-ce que pour la Basilica di San Francesco, il faut faire le voyage à Arezzo (75 km au sud-est de Florence) ! Derrière une façade plutôt austère en pierre et en brique, fidèle aux canons franciscains, se cachent les admirables fresques de Piero della Francesca. Réalisé de 1453 à 1466, ce cycle illustrant la Légende de la Vraie Croix est une œuvre majeure de la Renaissance italienne ; il a retrouvé tout son éclat après quinze ans de restauration (1985-2000). Parmi les autres trésors architecturaux de la cité, visitez Santa Maria della Pieve, pure église romane dotée d’une façade très ouvragée, et faites-en le tour pour en admirer l’abside. Remarquez son étrange campanile percé de 5 étages de fenêtres géminées. Si vous aimez les antiquités et la brocante, prévoyez votre séjour le premier week-end du mois : 400 exposants investissent le centre historique de la ville.
Le conseil de Maéva
Pour un panorama à couper le souffle, montez aux ruines de la forteresse (Rocca di Montestaffoli) en haut du village, ou grimpez à la Torre Grossa (au rdc du Palazzo Comunale), haute de 54 m.
Le temps ne semble pas avoir de prise sur la petite cité médiévale de San Gimignano, entourée de murailles et hérissée de tours. À juste titre, elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, mais, revers de la médaille, elle est envahie de touristes en été. Il vous faudra vous écarter des grands axes et flâner dans les ruelles moyenâgeuses avant d’aller admirer la Piazza della Cisterna, ancienne place du marché bordée de palais et de maisons-tours, et la Piazza del Duomo, centre politique et religieux de la cité féodale. S’y élèvent le Palazzo Comunale (1288-1323), siège du Museo Civico, flanqué de la Torre Grossa, la plus haute tour de la ville ; à côté, la collégiale (1056-1460), dont la façade d’une grande sobriété contraste avec le foisonnement de fresques à l’intérieur ; et le Palazzo Vecchio del Podestà (1239-1337), auquel s’accroche la Torre Rognosa.
Le conseil de Maéva
Pour une émotion XXL, assistez au Palio, cette course de chevaux effrénée d’à peine 1 minute 30 qui a lieu deux fois l’an sur la place. Elle oppose 10 des 17 contrade (quartiers) de Sienne, dont les rivalités sont ancestrales : les 7 écartées l’année précédente et trois tirées au sort. Le jour J, il est conseillé d’arriver très tôt pour pénétrer le saint des saints, où l’on sera serré comme des sardines. Claustrophobes s’abstenir ! Les enfants de moins de 10 ans ne peuvent pas accéder à la place.
À Sienne, le temps semble s’être arrêté à l’ère des tournois médiévaux, quand la cité, grande rivale de Florence, était prospère et que ses artistes rayonnaient dans l’Europe entière. Elle a conservé de cette époque une unité extraordinaire avec ses maisons et palais en brique, ses toits de tuiles ocre, ses ruelles dévalant les collines pour confluer vers le cœur de la ville, la piazza del Campo. Elle a veillé jalousement sur son patrimoine : un palais communal majestueux, orné de fresques qui racontent les heures glorieuses de la République siennoise, une cathédrale dont le pavement passe pour être le plus beau du monde, et partout des œuvres d’art d’exception. Le revers de la médaille, c’est une fréquentation touristique au plus haut les mois d’été, avec bien sûr des pointes lors des Palio du 2 juillet et du 15 août. Mais “Sienne t’ouvre grand son cœur”, comme le proclame l’inscription latine sur la Porta Camollia ! Pourquoi résister ?
Le conseil de Maéva
Grimpez sur les remparts, percés de six portes, et faites-en le tour à pied ou à vélo. Cette coulée verte de 4 km de long offre, à l’ombre d’arbres centenaires, de splendides vues sur la ville. On peut même y pique-niquer.
À moins de 80 km à l’ouest de Florence, la petite cité de Lucques, ceinte de remparts Renaissance, est un bijou médiéval, admirablement conservé. Palais, églises et ruelles pavées témoignent de l’âge d’or d’une ville spécialisée dès le XIIe s. dans la fabrication et le commerce de la soie. Visitez le Duomo di San Martino, dont la façade de style romano-pisan est rythmée par des colonnes toutes différentes, et ne man-quez pas l’impressionnante tour Guinigi, couronnée d’un jardin suspendu de chênes verts. À 45 m de haut, la vue y est époustouflante.
Le conseil de Maéva
Explorez les domaines viticoles, c’est l’occasion de goûter les différents vins et d’approcher les demeures de grandes familles, à l’instar du château de Verrazzano (au nord-ouest de Greve in Chianti), ayant appartenu à la famille du navigateur Giovanni da Verrazzano, qui explora la côte est de l’Amérique du Nord pour le compte de François Ier. Visite guidée de 1h30 avec découverte des chais et dégustation.
Un vin à la robe rouge rubis réputé dans le monde entier et une région au paysage enchanteur, où alternent les forêts de châtaigniers ou de chênes, les vignes à perte de vue et les incontournables cyprès. Voilà le Chianti, le cœur de la Toscane, qui s’étend entre Florence et Sienne (du nord au sud), et entre Pise et Arezzo (d’est en ouest). Cette vallée est parsemée de bourgs médiévaux fortifiés, comme Greve in Chianti, Radda ou Monteriggioni, témoins des querelles entre les rivaux Sienne et Florence qui convoitèrent le territoire au Moyen Âge.
Le conseil de Maéva
Même si l’ascension de la tour coûte un peu cher, ne vous en privez pas : on ressent vraiment l’inclinaison en gravissant les 294 marches de l’escalier en colimaçon et on savoure, au sommet, le panorama sur la ville et la campagne environnante. Préférez le matin dès l’ouverture pour éviter de trop longues queues ou réservez la visite sur Internet. Prenez du recul jusqu’à la Porta Nuova pour faire le célèbre cliché : grâce à la perspective, on croira que vous soutenez la tour !
La ville est connue dans le monde entier pour son iconique tour penchée, gracieuse dentelle de pierre romane, qui attire chaque année un flot de touristes ! Cette tour est en fait le campanile d’une cathédrale (Duomo), chef-d’œuvre de l’art roman, dont la façade est toute en légèreté et élégance ; ne manquez pas, à l’intérieur, la remarquable chaire gothique de Giovanni Pisano (1301-1311), qui semble répondre à celle de son père, Nicola, exécutée en 1260 pour le baptistère, situéen face du Duomo. Incontournables également les galeries du cimetière (Campo Santo), qui se parent de fresques des XIVe-XVes., dont un touchant Triomphe de la mort. Comme Florence, dont elle fut la sujette, Pise est arrosée par l’Arno. Éloignez-vous donc du Campo dei Miracoli et de ses trésors pris d’assaut par les visiteurs, pour arpenter les quais du fleuve, bordés de charmants palais.
Le conseil de Maéva
Ne quittez pas Pienza sans remplir votre panier d’un goûteux pecorino, la spécialité de Pienza. De nombreuses boutiques de produits typiques s’alignent le long de l’axe central, Corso Rossellino.
Située à 50 km au nord-ouest de Sienne, la petite cité de Pienza est un rêve de pape ! Devenu pontife en 1458, sous le nom de Pie II, le grand humaniste Enea Silvio Piccolomini n’a qu’un souhait : celui de transformer son village natal en une « cité idéale » de la Renaissance, selon les préceptes du grand théoricien de l’humanisme,Leon Battista Alberti. Il charge l’architecte Bernardo Rossellino des travaux et, en moins de quatre ans, de 1459 à 1462, le petit bourg de Corsignagno devient Pienza. L’œuvre de Rossellino se concentre sur la Piazza Pio II qui concentre alors tous les symboles du pouvoir: la cathédrale, d’une grande sobriété, sur le modèle des églises-halles allemandes ; face à elle, le Palazzo Comunale, siège du pouvoir municipal ; à l’ouest, le Palazzo Piccolomini, inspiré du Palazzo Rucellai de Florence conçu par Alberti, et face à lui, le Palazzo Vescovile, où est abrité le Musée diocésain. Privilégiez la fin de journée quand les touristes ont quitté les lieux et que les gens du cru s’adonnent à la traditionnelle passeggiata… Parcourez le chemin des remparts qui ménage de belles perspectives sur certains monuments du bourg et de splendides vues sur le Val d’Orcia. Particulièrement impressionnant au coucher du soleil.
Le conseil de Maéva
Ne manquez pas l’impressionnante visite de la galerie souterraine de Ravaccione, surnommée la « cathédrale de marbre ». Visite guidée de 40 min environ.
Entourée de montagnes qui scintillent tels des glaciers, Carrare est la capitale du marbre, cet or blanc qui a fait la renommée de la ville dans le monde entier. Une halte s’impose au Museo del Marmo pour tout savoir de l’activité marbrière dans les Alpes apuanes depuis l’époque romaine et de ses techniques d’extraction. Dans le centre-ville, admirez le travail des sculpteurs sur la façade du Duomo (XIe-XVes.), véritable dentelle de marbre. Puis direction les carrières ; il suffit de suivre les panneaux Cave di Marmo pour accéder à l’un des trois bassins marbriers : Torano et son paysage lunaire ; Fantiscritti, spectaculaire avec ses hautes parois d’un blanc immaculé ; et Colonnata, entouré de forêts.
Le conseil de Maéva
Suivez la Via Panoramica qui fait le tour du promontoire, de Porto Santo Stefano à Porto Ercole, ménageant des vues spectaculaires sur les côtes escarpées de l’île et la mer Tyrrhénienne. Ou attendez le soir et allez admirer le coucher de soleil à la Grande Cala ou la Petite Cala à Porto Santo Stefano (attention le chemin est escarpé, pensez à bien vous chausser).
Avant d’être relié au rivage par deux bandes sableuses (les tomboli) qui enserrent la lagune d’Ortobello, le promontoire de l’Argentario était une île ! La côte sauvage avec ses falaises à pic, qui plongent dans une mer turquoise, recèle de minuscules criques et des plages de sable, tandis que le relief et son point culminant, la Punta Telegrafo (635 m), sont conquis par le maquis. Laissez-vous séduire par les trois bourgs :Orbetello, sur l’isthme, en partie artificiel, qui coupe la lagune en deux, Porto Santo Stefano, au nord, et Porto Ercole, à l’est. Avec ses maisons colorées qui s’étagent sur la colline, Porto Santo Stefano est le bourg le plus important de l’Argentario ; c’est ici qu’accostent les yachts et que l’on embarque pour l’île du Giglio. Porto Ercole est plus pittoresque avec son petit port de pêche, tandis qu’Orbetello, lovée dans ses murailles, concentre commerces, bars et restaurants.
Au large, la petite île du Giglio (24 km2), qui fit tristement la Une des journaux lors du naufrage du Costa Concordia dans ses eaux, a un charme fou avec son port bordé de maisons de pêcheurs et son village médiéval ceint de murailles. Elle est aussi moins fréquentée que bien d’autres îles de la Méditerranée.
Le conseil de Maéva
Essayez de visiter Pistoiafin juillet pour la joute de l’ours : le 25, jour de la Saint-Jacques, après un défilé en costumes se déroule, sur la Piazza del Duomo, une sorte de tournoi équestre. S’y affrontent, comme à Sienne, des cavaliers représentant chacun des quartiers de la ville. Chaque cavalier doit renverser avec sa hampe une cible en forme d’ours.
Comme de nombreuses cités toscanes, Pistoia s’enorgueillit d’avoir conservé intact un centre historique médiéval enserré dans une muraille. Souvent oubliée des touristes, Pistoia renferme pourtant quelques perles, notamment sur la Piazza del Duomo, où se dressent la cathédrale San Zeno (XIIIe s.), toute de marbre blanc et vert revêtue, avec son baptistère octogonal lui aussi bicolore, ainsi que plusieurs palais gothiques. À l’intérieur du Duomo, ne manquez pas l’Autel d’argent, chef-d’œuvre d’orfèvrerie figurant plus de 600 personnages (1287-1456), qui renferme la relique de saint Jacques. Autre joyau, l’église romane Sant’Andrea renferme une chaire due aux ciseaux du grand maître Giovanni Pisano.
Le conseil de Maéva
Ne quittez pas Volterra sans avoir poussé la porte de l’atelier ALI (Piazza Martiri della Libertà), spécialisé dans le travail de l’albâtre, tradition séculaire de la ville.
Perchée au sommet d’une falaise de tuf, à 550 m d’altitude, Volterra séduit par son centre historique médiéval, ceinturé dans de puissantes murailles. Sur la Piazza dei Priori, cœur de la cité, se font face le Palazzo dei Priori, qui aurait inspiré le Palazzo Vecchio de Florence, et le Palazzo Pretorio, qui lui aussi abritait les organes de gouvernement au Moyen Âge. Mais Volterra conserve aussi des vestiges d’un passé prestigieux encore plus lointain, lorsqu’elle était l’une des douze cités de la confédération étrusque : de splendides collections d’urnes et de bronzes sont exposées au Musée étrusque Guarnacci.
Maéva - Spécialiste voyage
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