Ce que vous n’oublierez pas à Bangkok :
- L’agitation de Bangkok
- Le marché aux amulettes
- La visite du grand palais
- Le bouddha couché de Wat Pho
À l’arrivée, les formalités sont classiques : contrôle du passeport et remise du formulaire rempli dans l’avion. Attention, il faut bien conserver le deuxième volet car il faudra le restituer au retour. Même si vous êtes en famille, il est obligatoire de remplir un formulaire par personne, quel que soit l’âge du voyageur. Entre la douane et le hall de récupération des bagages, on rencontre déjà des bureaux de change. Le taux est le même partout dans tout l’aéroport, alors profitez-en pour retirer vos premiers baths, de quoi aller jusqu’à votre hôtel et survivre jusqu’au lendemain. Deux cents euros sont largement suffisants.
Après avoir repris possession des bagages et passé le dernier poste de contrôle, vous êtes à pied d’œuvre. Vous voilà enfin en Thaïlande ! La première question qui se pose est « mais comment fait-on pour aller jusqu’à l’hôtel ? ». Une solution consiste tout simplement à prendre un taxi. Mais ce n’est pas forcément la plus économique, ni la plus rapide. Suivant l’heure de votre arrivée, l’autoroute qui mène au centre de Bangkok se transforme en un immense embouteillage. Quant au prix, c’est à vous de le négocier avec le chauffeur. Une chose est sûre, c’est que vous ne parviendrez pas à lui faire mettre le compteur. La course se discute suivant le nombre de passagers, la quantité de sacs, le trafic routier et la bonne volonté du conducteur. Pour une personne fraîchement débarquée de l’avion, ce n’est pas facile de cerner le bon prix. Les chauffeurs le savent et ils en profitent à fond. La deuxième solution est plus tranquille. C’est celle que nous conseillons. Il suffit d’emprunter la ligne de métro aérien qui se termine au cœur de Bangkok, puis de finir le trajet en taxi.
Le métro aérien s’appelle le City Line. Il circule tous les jours de 6h du matin à minuit. Il y a un départ tous les quarts d’heure. Cette ligne dessert au total huit stations pour un trajet de trois quart d’heure. Les wagons sont hyper-climatisés, encore pire que l’avion ! Pour prendre le métro, rien de plus simple : il suffit de suivre le logo bleu des panneaux « city line » qui conduisent jusqu’à la gare où se trouvent les distributeurs automatiques permettant d’acheter les tickets. Prenez un billet pour Phaya Thaï, le terminus. Vous recevez en échange un jeton qui vous sert à passer le tourniquet.
Le parcours aérien permet de prendre la mesure de Bangkok. La ligne survole un méli-mélo d’autoroutes et de voies rapides engorgées par les embouteillages. D’immenses panneaux publicitaires vantent les méritent de toutes les grandes marques à la mode. Les premiers gratte–ciels apparaissent. Ce n’est pas spécialement beau mais la ville semble gigantesque.
À la station de Phaya Thaï, on quitte enfin le wagon-congélateur pour se retrouver en un instant dans la moiteur de la ville. Ce qui frappe immédiatement, c’est le bruit et la pollution ambiante. Quelques escaliers permettent de quitter la station et ramènent tous les voyageurs au ras du sol. C’est le niveau où ça grouille. Il y a des gens, des voitures dans tous les sens. Aucun espace vide. Au pied de l’escalier, deux ou trois personnes accostent énergiquement les gens qui sortent du métro pour leur demander leur destination. C’est leur métier. Ils arrêtent les taxis dans le flux continu des voitures et chargent bagages et passagers sans perdre un instant. Ils fixent le prix de la course à votre place. Et c’est le bon prix. C’est à ce moment là qu’on ne regrette pas d’avoir pris soin de noter l’adresse de l’hôtel sur un bout de papier pour la faire lire au chauffeur, … à moins de parler le thaï couramment ! Les taxis ont à peu près tous le même format. En tassant bien les sacs, on peut rentrer à cinq, mais c’est vraiment la limite. Une fois de plus le compteur n’est là que pour la décoration.
Avant de partir découvrir la ville, il faut penser à organiser les jours à venir. Descendre dans les îles du Sud nécessite de réserver le trajet avec un minimum d’anticipation.
- Si vous souhaitez voyager en train, il faut s’y prendre au moins deux jours à l’avance pour avoir une chance de trouver des places.
- Le bus offre beaucoup plus de souplesse. C’est tout à fait jouable de commander des tickets le matin pour le soir même.
Que ce soit par le train ou par le bus, le trajet se fait de nuit. Le train est plus confortable mais plus cher. Autant essayer les deux pour avoir un bon aperçu des moyens de transport en Thaïlande ! Les billets s’achètent dans les nombreuses agences de voyages de la ville. On les trouve essentiellement dans les quartiers touristiques. Elles ont pignon sur rue ou font partie des prestations proposées par les hôtels. D’une agence à l’autre, les prix varient à peine. Le mieux est de réserver ses billets dans un endroit qui inspire confiance. Quelle que soit la destination, on vous propose un trajet clé en main, en train, bus, avion ou bateau, selon votre budget. Il faut payer d’avance, en échange d’un voucher qui servira de laisser-passer tout au long de votre voyage. A deux pas de l’hôtel, à droite en sortant, se trouve une petite boutique jaune citron qui fait office de bureau de change. Munissez-vous de votre passeport, de vos euros et vous serez rapidement en possession d’une grosse liasse de billets pour payer votre voyage.
Si vous avez un après-midi de libre à Bangkok, profitez-en pour tester le célèbre massage thaïlandais. Pas besoin de chercher longtemps pour tomber sur un salon. Il y en a partout, et les tarifs se valent. Ils proposent à peu près tous la même chose : massage thaï, massage à l’huile, des pieds, de la tête, pour une demi-heure, une heure et même deux heures. A moins que vous soyez un spécialiste de ce genre de pratique, nous vous conseillons le massage thaï pendant une demi-heure.
Quand on pense massage, on imagine qu’on va se faire gentiment papouiller par une superbe jeune femme. Désolé, mais ce n’est pas tout à fait comme cela que ça se passe ! Le massage thaï n’est pas de tout repos : pressions, torsions, craquements, on vous malaxe, on vous tortille, on vous étire dans tous les sens. Les masseuses ont plutôt un physique de judoka. C’est normal, parce qu’il en faut de l’énergie pour manipuler les corps comme elles le font ! On en ressort un peu mitigé : ça fait mal ou ça fait du bien ? Mais l’expérience vaut la peine d’être tentée. Si c’est possible, demandez un massage dans les salons intérieurs plutôt que dans la rue, vous profiterez mieux de l’ambiance.